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Green Tea

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3/5

vos avis

16 critiques: 2.73/5

visiteurnote
Toxicguineapig 2.25
Simon VD 2.75
Samehada 3
punkfloyd 3.25
Phildu62 1
Miyuki 2
le singe 4.25
koalaurent 3.5
JoHell 2.75
Inoran 3.75
Illitch Dillinger 2
Epikt 3.25
eniger 2
chronofixer 2
Antaeus 3
Anicky 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Sous le charme...

Quête étrange, chassé-croisé malicieux ou romance double dont la base pourrait faire penser à "Suzhou River" : un homme, une femme, une deuxième femme rappellant furieusement la première... peut-être la même femme, peut-être pas... Mais là où Lou Ye orientait d'emblée son film vers une sorte de légende moderne, détaillée et laissant tout au long du récit une grande part au rêve, Zhang Yuan semble avoir pris le parti d'une transcription minimaliste, présentée via une esthétique glacée extrêmement classieuse. Certains trouveront ces choix esthétisants d'inspiration wong-kar-waïenne mais je me permettrais de ne pas être tout à fait d'accord : hormis dans les toutes dernières minutes, ce film distille un ambiance de froidure qui la distingue selon moi du style du duo Wong Kar Wai/Christopher Doyle qui me semble beaucoup plus hot (et quand bien même il y aurait inspiration ou tentative d'imitation, je trouverais plutôt honorable le fait de suivre une voix tracée par un authentique génie du cinéma). Attachons nous justement à l'atmosphère particulière du film... Une image presque totalement centrée sur ses deux acteurs principaux et ne laissant quasiment aucun protagoniste étranger pénétrer son cadre ; un récit ludique basculant par moments vers une étrangeté tantôt loufoque, tantôt quasi inquiétante (j'ai même eut un instant la vague intuition que le scénario pourrait s'orienter vers un truc dans le genre "Audition"... KILI KILI KILI !...) ; un son très extrêmement ténu, des dialogues presque chuchotés et une musique ultra minimaliste ; un développement au rythme tellement lent que le temps y semble parfois suspendu, juste dans l'attente d'un éventuel moment suivant. Un véritable exercice de style constituant cependant un ensemble extrêmement cohérent propre à plonger le spectateur attentif dans une vague impression de léthargie et parois même d'un soupçon d'ennui. C'était certes un parti pris assez risqué mais je trouve que cela colle merveilleusement au récit et participe à son étrangeté tout en impliquant le spectateur*. Et tout cela se prolongera jusqu'au final, inattendu autant qu'inespéré. Joyeux, vif et coloré, laissant enfin ses personnages vivre leur envie tout en ayant la pudeur de nous les cacher enfin, il est en profonde rupture de rythme et d'ambiance avec le reste du récit et peut de ce fait être vu (ou vécu...) comme une véritable délivrance (autant pour les personnages que pour le spectateur, d'ailleurs...). Au niveau des acteurs, enfin, il n'y a pas grand chose à dire : ils sont tous les deux parfaits et servent subtilement leurs personnages. Jiang Wen rend à merveille le coté "terre à terre" d'un gars qui se laisse peu à peu fragiliser et entraîner vers une certaine irrationalité tandis que Vicky Zhao Wen compose son double rôle de fille coincée laissant entrevoir une étrangeté indéfinissable et de femme idéalisée et inconséquente tout en gardant dans les deux cas une part de l'esprit mutin qui a fait son succès.

Au final, on est ici très loin des productions mainland qui parviennent habituellement en occident (vivement une sortie en salles) : pas de fresque flamboyante à tendance parfois idéologiquement complaisante, pas de drame social ni de critique de la société à tendance fauchée, pas même de fond particulier à ce qu'il me semble... Ce film est un pur objet cinématographique moderne et futile qui atteint son but malgré un probable manque de moyens et je trouve cela réconfortant quand aux capacités créatives locales. Je ne saurais dire si il s'agit d'un grand film, mais je peux vous assurer que je suis parfaitement heureux et même légèrement fier de l'avoir vu. En tout cas, je suis tombé sous son charme...

* : considèrant que le cinéma n'est pas obligatoirement voué à être un pur produit de divertissement passif, il me semble que le spectateur doit parfois savoir s'impliquer dans sa vision et être capable de surmonter lui-même quelques épreuves, tel un léger ennui. Certains films se méritent, pourrait-on dire...

07 septembre 2004
par le singe


Un dédoublement amoureux bien curieux !

Une rencontre entres inconnus : une personnalité glaciale et timide pour la femme, attachante et directe pour l'homme. C'est autour d'une histoire triste et amusante, d'un café et d'un thé vert, que ce couple va se lier vers une complicité tellement ambigue qu'il est difficile d'y percevoir une issue. La femme, Fang, va faire peu à peu place à une nouvelle femme, Lang : une personnalité ardente et malicieuse. Dès lors, le rapport homme/femme va encore plus s'entortiller, et c'est encore plus un plaisir pour nous de voir le tout dériver. Je crois que la force d'un tel scénario ne serait pas aussi touchante s'il n'y avait pas une aussi bonne performance des acteurs. Vicky ZHAO Wei et JIANG Wen sont ici fantastiques dans leur rôle. La réalisation n'est elle aussi pas en reste, j'ai beaucoup aprécié le travail effectué par ZHANG Yuan.

02 février 2005
par koalaurent


Trop long

Petit film chinois un peu long et sans rebondissement. J'avais adoré Zhao Wei dans Shaolin Soccer, mais dans Lu Cha, il faut reconnaitre qu'elle est moins intéressante.

29 octobre 2004
par eniger


pour le visuel

GREEN TEA n'est pas un bon film: non qu'il ne possède aucune qualité, mais celles ci ne compensent pas le vide du scénario. La photo est belle, un peu comme une pub finalement, car ici elle n'ajoute pas grand chose au film, bien qu'elle soit des plus léchée. la réal est simple et agréable, les acteurs sont bons mais tous ça sonne faux, trop artificiel. je vous conseille de ne pas regarder ce film si vous êtes fatigués, sous peine d'assoupissement probable. au final GREEN TEA me fait penser à une copie de WONG KAR WAI, sans l'âme qu'insufle ce dernier avec Christopher DOYLE dans chacun de ces films, GREEN TEA s'averant trop minimaliste, pseudo-intello-psychologie de l'amour et surtout soporifique

08 mai 2004
par chronofixer


Oui, c'est ma tasse de thé.

J'ai trouvé ce film passionnant. Sans blague, c'est l'un des films les plus bavards que j'ai vu, mais je l'ai trouvé passionnant de bout en bout. D'ailleurs, il n'y a pas de bout, dans "Green Tea", suis-je bête. C'est l'un de ces films qui ne se finissent pas. Et on a beau le regarder plusieurs fois, à chaque fois c'est pareil. Mais qu'importe, puisque le film est passionnant. Passionnant, oui, mais pourquoi, au juste ? Pourquoi voir un Homme et une Femme assis à une table (le plus clair du temps) à discuter durant 1h30, me passionne ? Et je suis sûr que si je vivais cette situations - un peu voyeuriste tout de même - dans la vie, je n'arrêterais pas de penser au cours de la conversation, à rentrer chez moi pour aller regarder mes DVDs. Ohhh, mais on approche de la réponse, là ! Donc, et pour faire court, "Green Tea", comme tout objet cinématographique digne de ce nom, est plus passionnant que la vie parcequ'il substitue à notre regard un monde plus conforme à nos désirs. Voilà, mazette, j'ai trouvé. C'est aussi pour ça que c'est un film qui ne se finit pas, tiens. Dans la vie, toute chose est éphémère. On se lasse de tout, avant même d'en avoir fait le tour, puisqu'on sait que ça ne durera pas. Tandis que "Green Tea", c'est un film éternel. Il n'y a plus de thé ? Hop, on vous en ressert une tasse, et c'est reparti. Mais trève de blabla. Evidemment, la chose la plus intéressante, dans "Green Tea", c'est d'avoir deux Vicky Zhao pour le prix d'une : )

09 avril 2005
par Antaeus


Futile et gracieux

Comme l'image, la musique, le scénario, les dialogues qui sont tous des monologues, les doux chuchotements rauques, et les personnages. Même Vicky Zhao se donne la peine de sembler futile, et même Jiang Wen réussit à paraître gracieux. Restent les trop belles images, discrètes et ironiques, de la ville de Pékin.

12 mai 2004
par Anicky


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